9/11 Anti-Debunking

9/11 Anti-Debunking

L'interception aérienne s'est abstenue

Parmi les comparaisons et affirmations douteuses du Debunking 9/11, il y a celui de l'interception aérienne par le NORAD, dont les Debunkers prétendent que les chasseurs aériens n'auraient jamais eu la possibilité d'intercepter les 4 avions détournés à temps.

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Pour cela, ils discréditent les propos de LOOSE CHANGE, ainsi que ceux de David Ray Griffin, en se basant sur les 67 dernières interceptions aériennes, qui n'ont aucun rapport avec le fait que celles-ci étaient situées hors frontières.

A part cela, les Debunkers n'ont aucun autre argument à fournir pour expliquer une différence considérable dans ce cas-là. Mais ils continuent d'affirmer, grâce aux contradictions concernant un document notifiant le temps nécessaire pour un chasseur d'intercepter un avion en difficulté ou au comportement suspect, en l'espace d'une dizaine de minutes. Ce document s'avérait être une notice du logiciel de simulation de l'ATCC ( Air Traffic Control Center ), et non un document officiel. Et dont il est stipulé aussi qu'il ne reflète pas "nécessairement" la réalité des protocoles entre le FAA et le NORAD.

Dans un sens, c'est vrai.

Mais pourquoi en serait-il autrement par rapport aux 67 interceptions entre Septembre 2000 et Juin 2001 ?

De plus, la Rapport Final stipule que les chasseurs auraient pu intervenir dans un laps de temps, évalué entre 6 et 16 minutes. Qu'importe cela, les Debunkers peuvent enchainer sur un point crucial, afin de confirmer la réalité des choses, en se basant sur l'unique cas d'interception aérienne, que fut le Learjet du golfeur Payne Stewart. Le temps d'interception pour cet avion en difficulté a mis exactement 76 minutes, ce qui est bien supérieur par rapport aux détournements du 11 Septembre 2001. Mais fidèles à leurs habitudes, les Debunkers n'expliquent en rien le contenu exact des circonstances de cette interception.

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Le 25 Octobre 1999, le Learjet de Payne Stewart a décollé de l'aéroport d'Orlando, en direction de Dallas. A 9h44, les contrôleurs aériens perdent contact avec le jet, juste après que celui-ci ait franchi la barre des 39 000 pieds, qui est une altitude assez élevée. Les écrans radars avaient certifié ce changement d'altitude, mais l'équipage du jet n'a pas répondu aux appels radios répétés au sol. Selon l'article du Daily News du 26 Octobre 1999, à 9H52, deux chasseurs de combat ont pris en chasse et rattrapé le jet, lorsque celui-ci a commencé à grimper jusqu'à 44 000 pieds. Et donc, 15 minutes plus tard, le F-16 intercepte le jet, pour signaler l'absence de tout mouvement dans le cockpit, et la raison est que celui-ci avait dépressurisé, compte-tenu de la buée sur les hublots.

Compte-tenu des faits, l'interception s'est faite en 23 minutes, dans un premier temps. Et rien n'indique que les chasseurs volaient jusqu'à la vitesse maximum de Mach 2. Et les conditions n'étaient pas évidentes, étant donné l'altitude et les conditions du jet en question.

Mais au final, les Debunkers, qui prétendaient que l'intervention s'est faite en 76 minutes, sans évoquer le moindre détail sur cette affaire, étalent une comparaison bien bancale et que cet exemple est encore moins comparable aux conditions des détournements du 11 Septembre 2001.

En conclusion, on peut considérer que l'intervention aérienne s'est quelque peu abstenue le jour de attentats.

 

A voir aussi :

Avions détournés par des terroristes ?

Les faux appels téléphoniques

Les transpondeurs éteints sur les écrans radars

Bigard, Mémoire courte ?

Jeudi Investigation : un Jeudi Noir de l'Information

 


Autre Version :


 



21/11/2013
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